Henri Vever, joaillier de l'Art Nouveau

Henri Vever, joaillier de l'Art Nouveau

Posté par   Joanna Calla   25/02/2023     Art Nouveau    0 Commentaires

Henri Vever, de son nom complet Henri Jean Baptiste Eugène Vever est un joaillier, écrivain et collectionneur d'art français. Il est aussi l'un des principaux collectionneurs d'oeuvres d'art japonais d'avant guerre.

Il participe au renouvellement de l'art du bijou et à l'affirmation du courant Art Nouveau avec René Lalique.

Il est issu d'une famille de bijoutiers-joailliers de Metz installée à Paris depuis 1871. Maison fondée par son grand-père, Pierre-Paul Vever en 1821, reprise par son père Ernest Vever en 1848, Henri devient son apprenti tout en suivant des cours à l'Ecole des arts décoratifs de Paris. En 1881, il reprend avec son père l'atelier paternel.

 

En 1885, Henri Vever achète ses premiers tableaux. En 1889 il participe à l'Exposition universelle de Paris où il reçoit le Grand Prix. Ensuite il voyage en Russie et participe à l'Exposition française à Moscou. A partir de 1892, il rejoint Les Amis de l'Art Japonais et participe aux dîners du marchand d'art et mécène Siegfried Bing.

En 1893, Henri Vever expose des oeuvres de joaillerie à l'Exposition universelle de Chicago.

L'année suivante, il fait don de 40 estampes japonaises au musée du Louvre. Par la suite il vend également sa collection de tableaux qui comprend plusieurs tableaux de Claude Monet.

Dès 1898, engagé, il défend le courant Art Nouveau émergent, dont il esquisse en quelques mots le développement avant d'insister sur René Lalique acteur de ce renouveau dont les productions sont "un enchantement pour les yeux".

En 1900, Vever engage le jeune René Lalique. A la même époque, Vever est important représentant du courant de l'Art Nouveau. Il est auteur d'un ouvrage réputé d'histoire de la bijouterie française au 19ème siècle en trois volumes. Il y retrace l'évolution du bijou et sa diffusion à travers les diverses classes de la société.

La volonté d'Henri Vever était de laisser une encyclopédie dans laquelle le goût pouvait se former.

L'ouvrage est publié entre 1903-1908 et s'intitule "La bijouterie française au XIXème siècle (1800-1900)".

Il a participé aux nombreuses expositions, a reçu des nombreux prix, a fait des nombreux dons au musée des Arts décoratifs, il a été également le maire de Noyers.

En 1907 la Maison Vever installe sont atelier et magasin au 14 rue de la Paix à Paris.

En 1926 Henri crée le prix Vever en offrant 10 000 francs à l'Académie nationale de Metz afin de récompenser chaque année un ouvrier d'art originaire de Moselle.

En 1937 il participe à sa dernière exposition internationale des Arts et Techniques de la vie moderne à Paris et il meurt en 1942.

La Maison Vever a fermé en 1982.

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