Sarah Bernhardt : la Divine
Née à Paris le 22 octobre 1844, Sarah Bernhardt, actrice, peintre, et sculptrice française, est reconnue comme une des actrices les plus influentes de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle.
Sa jeunesse est marquée par l'abandon de sa mère, Judith-Julie Bernhardt, une modiste et courtisane désargentée, la laissant passer une enfance solitaire d'abord chez une nourrice en Bretagne, puis au couvent du Grandchamp à Versailles.
Là, elle joue son premier rôle d'un ange dans une pièce religieuse, se convertit au catholicisme et envisage un temps de devenir religieuse. Toutefois, à 14 ans, elle renonce à la vie monastique pour entrer au Conservatoire d'art dramatique de Paris, où elle est admise en 1859.
En 1862, après avoir obtenu un second prix de comédie, elle intègre la Comédie Française mais en est renvoyée en 1866 après avoir giflé une autre sociétaire.
Sarah rejoint alors le Théâtre de l'Odéon, où elle se distingue en 1869 dans "Le Passant" de François Coppée. Durant le siège de Paris en 1870, elle transforme l'Odéon en hôpital militaire.
En 1872, elle triomphe dans le rôle de la reine dans "Ruy Blas", où Victor Hugo la qualifie de "Voix d’or". Ce succès lui vaut d’être rappelée à la Comédie Française, où elle devient sociétaire en 1875.
Elle quitte la Comédie Française en 1880 pour fonder sa propre compagnie théâtrale, se produisant internationalement jusqu'en 1917. Elle joue souvent des rôles masculins, inspirant à Edmond Rostand sa pièce "L’Aiglon" en 1900.
Sarah Bernhardt se produit à Londres, Copenhague, aux États-Unis, au Pérou, au Chili, et en Russie, où son lyrisme et sa diction unique captivent les publics. Elle rencontre Thomas Edison à New York pour enregistrer une lecture de "Phèdre" sur cylindre.
En 1893, alors qu’elle joue dans "Les Rois" au Théâtre du Palais-Royal, elle se lie d'amitié avec Édouard de Max, l’invitant à rejoindre le Théâtre de la Renaissance, dont elle prend la direction.
Sarah y revient sur certains de ses plus grands succès, comme "Phèdre" et "La Dame aux camélias", et crée des œuvres telles que "Gismonda" de Victorien Sardou, "La Princesse lointaine" d'Edmond Rostand, "Lorenzaccio" d'Alfred de Musset et d'autres.
En 1899, elle prend la direction du Théâtre des Nations, rebaptisé "Théâtre Sarah Bernhardt".
Consciente de l'importance de la publicité, Sarah Bernhardt met en scène chaque instant de sa vie et n'hésite pas à associer son image à divers produits de consommation.
Son style et sa silhouette influencent la mode et les arts décoratifs, notamment l'esthétique de l'Art Nouveau, avec l'aide d'Alphonse Mucha pour ses affiches.
Après une carrière théâtrale comprenant plus de 120 spectacles, elle se tourne vers le cinéma muet.
En 1915, malgré l'amputation de sa jambe droite due à une tuberculose osseuse, elle continue de jouer, refusant de porter une prothèse.
Sarah Bernhardt décède le 26 mars 1923 d’une insuffisance rénale aiguë lors du tournage du film "La Voyante" de Sacha Guitry.
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